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Goran Bregovic
Compositeur contemporain, musicien traditionnel et rock star
Si quelqu'un nous avait dit un jour que nous accueillerions GORAN aux Vers So, nous ne l'aurions pas crû. Et bien si ! Tout est possible (organiser un festival réunissant 10 000 personnes avec de la nourriture et des boissons 100 % bio-locales par exemple et accueillir un immense artiste international !) pour peu que l'on y croit et qu'on s'en donne la peine !
LA BIO
Compositeur contemporain, musicien traditionnel ou rock star, Goran Bregovic n’a pas eu à choisir – il lui a suffit de vivre et mêler toutes ces expériences pour inventer une musique à la fois universelle et très personnelle.
Fils d’une mère serbe et d’un père croate, auteur compositeur et leader charismatique de Bjelo Dugme, son groupe crée en 1975 qui enflammera l’Europe de l’Est pendant 14 ans et 12 albums, Goran Bregović devient le héros de tous les Yougoslaves.
À la fin des années quatre-vingt, le cinéaste Emir Kusturica, un fan de la première heure, convainc Bregović de participer à la création de la musique pour «Le temps des Gitans» qui permet à Goran d’affiner son sens de la dramaturgie musicale et de travailler autour de la musique gitane qui le fascine. La combinaison des images de Kusturica et des notes de Bregović sublime une histoire poignante et inoubliable.
Suivra «Arizona dream», où Bregović invite le Parrain du punk rock, Iggy Pop sur quelques chansons de la BO dont le hit « In the Death Car ».
En 1994 dans «La Reine Margot» de Patrice Chereau, la musique de Bregović allume d’ étincelles la destinée d’Isabelle Adjani, mais résonne également comme l’écho du siège en cours à Sarajevo.
Alors que la guerre ravage leur pays, Bregović et Kusturica collaborent une dernière fois sur «Underground», le film qui obtient la Palme d’Or à Cannes en 1995.
Goran Bregović décide alors de reprendre la route et crée son Orchestre des Mariages et des Enterrements. Avec cet ensemble, il marie les musiciens/cuivres Gitans avec des percussions orientales, mélange les polyphonies féminines bulgares avec un chœur d’hommes classique, mixe des sections de cordes avec des programmations électroniques. Vêtu de blanc, assis entre son ampli et son ordi, une guitare électrique en bandoulière, Bregović mène tous les soirs cet équipage bigarré à géométrie variable (de 9 à 19 musiciens, et même jusqu’à 60 parfois).
Depuis plus de vingt ans, Goran Bregović et son Orchestre des Mariages et des Enterrements ont parcouru tous les continents du monde connu sur une tournée sans fin (jusqu’à présent plus de 3000 concerts).